Introduction

L'Homme Cérébral:

Introduction

Neuro-technologies : science-fiction ou réalité ?
Et si les avancées significatives pour le traitement des maladies du cerveau nous venaient non seulement de la chimie au travers de nouvelles molécules, mais aussi de nouvelles technologies qui permettent de moduler directement l’activité des neurones. C’est le cas pour la Maladie de Parkinson au travers de ce que l’on appelle la « stimulation cérébrale profonde ». Des électrodes sont introduites dans une région précise du cerveau, de quelques millimètres cubes, et oh miracle ! les tremblements caractéristiques de la maladie disparaissent. Cette approche neuro-technologique a amélioré la qualité de vie de dizaines de milliers de patients parkinsoniens pour lesquels le traitement pharmacologique n’avait plus l’effet escompté. Cette approche a été étendue avec succès à d’autres conditions notamment aux troubles obsessifs compulsifs, les TOC. Des approches combinant stimulations électriques et chimiques sont depuis peu utilisées pour rétablir la motricité chez des patients souffrant de lésions de la moëlle épinière. Les applications neuro-technologiques sont au stade expérimental pour la Maladie d’Alzheimer, mais les pistes existent : exposition à lumière infrarouge ou à des stimulations auditives à des longueurs d’onde spécifiques, stimulation par ondes magnétiques, sont toutes des pistes explorées, mais il est encore trop tôt pour envisager une application clinique. Il est toutefois clair que les neuro-technologies sont là pour apporter des alternatives et des compléments aux thérapies pharmacologiques.
La Fondation pour l’Étude du Système Nerveux central et périphérique (FESN), avec le soutien de Magnoglia, a le plaisir et le privilège de présenter au public un plateau exceptionnel de grands médecins spécialistes du cerveau qui discuteront des dernières avancées dans l’application de nouvelles technologies pour le traitement de maladies du cerveau. Un débat animé où sera également possible pour le public de poser des questions aux experts.

Prof. Pierre Magistretti